Edito de février 2025
Chers lecteurs,
Février se distingue dans notre société civile par l’émergence des cœurs qui fleurissent dans les vitrines de nos villes… comme une injonction à fêter l’amour le mois de la Saint-Valentin.
Pourtant, en tant que chrétien, aucune injonction mais un commandement de Jésus, arrivé en second mais tout aussi important que le premier : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Pourquoi est-ce finalement plus facile de suivre l’injonction que le commandement ? Parce que ce dernier demande un effort quotidien et constant quand la première est finalement circonscrite à une temporalité brève.
Si le commandement peut faire peur par sa complexité, il est en fait libérateur car il indique une réalité que nous avons du mal à percevoir : nous sommes tous capable de recevoir de l’amour et d’en donner. Nous sommes tous égaux face à l’amour que nous pouvons ressentir et donner. La différence va se situer dans la confiance, la communication, le langage, etc., que nous sommes prêts à engager dans nos relations humaines.
Et s’il est un lieu où l’amour est appelé à rayonner, c’est bien l’Église, entre autres, car c’est l’essentiel des commandements de notre sauveur.
Dans notre consistoire, dans notre paroisse, dans nos familles, au travail, dans nos loisirs, nous pouvons nous demander régulièrement si notre propre comportement témoigne de cet amour que nous portons aux autres et à nous-mêmes. C’est un travail sans fin mais aussi le signe que nous sommes au plus près de notre Dieu chaque jour en aimant notre prochain et nous-mêmes sans distinctions.